La Règlementation Thermique 2012 "RT 2012" vient d’être officialisée au Journal officiel (décret No 2010 – 1269 du 26/10/2010 relatif aux caractéristiques thermiques et à la performance énergétique des constructions).Cette RT 2012 remplace la RT2005 et s’appliquera à tous les permis de construire déposés plus d’un an après la date de publication du décret, soit à partir du 28/10/2011 pour les bâtiments neufs à usage de bureaux ( à partir du 01/01/2013 pour les bâtiments neufs à usage d’habitations ).
A cette date, tout nouveau projet de bâtiment neuf tertiaire devra présenter une consommation moyenne d’énergie primaire inférieure à 50Kwhep/M²/an (au lieu des 80 à 250Kwh/m²/an actuellement).Cette nouvelle réglementation imposera une montée en puissance des produits et équipements énergétiques très performants ainsi qu’une évolution possible vers des énergies renouvelables plus systématiques. Le principal changement par rapport à la réglementation thermique 2005 est l’exigence d’une efficacité énergétique minimale du bâti pour le chauffage (et le refroidissement si nécessaire), l’éclairage artificiel et la ventilation. Cette exigence prendra en compte l’isolation thermique du bâtiment privilégiant notamment une isolation par l’extérieur et la réduction des ponts thermiques. Elle permettra aussi de promouvoir la conception bioclimatique d’un bâtiment.Ces évolutions ont un prix. On estime que le surcoût d’un bâtiment performant énergétiquement est de 15% par rapport à un bâtiment traditionnel. L’économie réalisée s’apprécie dans la réduction des charges d’énergie (baisse de 50%) et des coûts d’occupation d’ensemble dans un contexte de prix de l’énergie en hausse sur le long terme.
samedi 20 novembre 2010
samedi 22 mai 2010
Les choix écolos des chefs d'entreprises: un vrai retour sur investissement
Tout chef d'entreprise a d'abord en ligne de mire le développement de son entreprise et la rentabilité nécessaire à l'investissement futur.
Et le grenelle de l'environnement dans tout cela? Comment la notion de développement durable peut elle concrètement trouver sa place aujourd'hui dans la stratégie et le développement de l'entreprise?
Loin d'être des gadgets, les dernières techniques constructives et les nouvelles solutions énergétiques répondent parfaitement bien aux impératifs de fonctionnement d'une nouvelle installation de bureaux, d'atelier, d'usine ou autres locaux professionnels.
Dans un contexte économique difficile, les choix"écolos" des patrons répondent plus à une volonté de pérenniser à court et moyen terme la valeur des équipements grâce à une exploitation et une maintenance maîtrisées qu'à simplement valoriser l'image "verte"de l'entreprise.
Aujourd'hui, l'investissement dans une pompe à chaleur, dans des tubes à led, dans un système de gestion technique centralisé de ses consommations d'énergie ou plus largement dans un bâtiment basse consommation apporte un retour en baisse des charges, en gain de productivité ou en optimisation des espaces bien plus important que le surcoût initial.
Cette vision écolo de l'entreprise va devoir être mieux appréhendée par tous les patrons au risque de passer à côté d'un véritable choix stratégique, gage de compétitivité pour les années à venir.
Et le grenelle de l'environnement dans tout cela? Comment la notion de développement durable peut elle concrètement trouver sa place aujourd'hui dans la stratégie et le développement de l'entreprise?
Loin d'être des gadgets, les dernières techniques constructives et les nouvelles solutions énergétiques répondent parfaitement bien aux impératifs de fonctionnement d'une nouvelle installation de bureaux, d'atelier, d'usine ou autres locaux professionnels.
Dans un contexte économique difficile, les choix"écolos" des patrons répondent plus à une volonté de pérenniser à court et moyen terme la valeur des équipements grâce à une exploitation et une maintenance maîtrisées qu'à simplement valoriser l'image "verte"de l'entreprise.
Aujourd'hui, l'investissement dans une pompe à chaleur, dans des tubes à led, dans un système de gestion technique centralisé de ses consommations d'énergie ou plus largement dans un bâtiment basse consommation apporte un retour en baisse des charges, en gain de productivité ou en optimisation des espaces bien plus important que le surcoût initial.
Cette vision écolo de l'entreprise va devoir être mieux appréhendée par tous les patrons au risque de passer à côté d'un véritable choix stratégique, gage de compétitivité pour les années à venir.
mercredi 12 mai 2010
Centre d'affaires Vannes - bâtiments ( à rendre ) intelligents
Journée instructive passée à l'école supérieure du bois le Mercredi 28 AVRIL 2010:
Lors de cette journée consacrée à "les bâtiments intelligents: Des innovations technologiques au coeur du développement durable", différents intervenants ont tenté de préciser les notions essentielles d'une "bonne" gestion technique des bâtiments - GTB - et les bonnes pratiques à retenir.
Nous vous invitons à découvrir les liens que la SEM Régionale des Pays de la Loire a relayé pour télécharger les présentations des conférenciers, et ce en cliquant sur ce lien https://sharing.oodrive.com/easyshare/fwd/link=kPDTjtcC0VUk_T_MzUqgnD (accessible jusqu’au 28/05/2010).
Bonne lecture.
Lors de cette journée consacrée à "les bâtiments intelligents: Des innovations technologiques au coeur du développement durable", différents intervenants ont tenté de préciser les notions essentielles d'une "bonne" gestion technique des bâtiments - GTB - et les bonnes pratiques à retenir.
Nous vous invitons à découvrir les liens que la SEM Régionale des Pays de la Loire a relayé pour télécharger les présentations des conférenciers, et ce en cliquant sur ce lien https://sharing.oodrive.com/easyshare/fwd/link=kPDTjtcC0VUk_T_MzUqgnD (accessible jusqu’au 28/05/2010).
Bonne lecture.
mardi 27 avril 2010
Extrait du TELEGRAMME DE BREST - Parc Tertiaire Laroiseau à Vannes
Laroiseau. Forte attractivité du parc tertiaire 14 avril 2010
Laroiseau 1 presque quasi complet et Laroiseau 2 qui se remplit à toute allure. La cote du parc tertiaire de l'ouest est au plus haut. En 2016, il sera le premier de Vannes avec 160entreprises et 2.500 emplois!
Espaces verts et développement durable
Une notion en effet très présente à Laroiseau puisque 30% des espaces seront des espaces verts. Les modes de déplacements doux sont également pris en compte avec la présence de vrais trottoirs et la venue programmée d'une ligne de bus au sein du parc d'ici deux ou trois ans. Toujours dans la ligne du développement durable, 95% des futurs exploitants souhaitent des bâtiments basse consommation (BBC). À ce titre, le futur immeuble «67» devrait être un modèle du genre avec ses toitures végétalisées et ses triples vitrages.
Un centre d'affaires devrait voir le jour fin 2011 sur Laroiseau 1, au niveau du rond-point (route de Sainte-Anne), tout près de l'immeuble de l'Urssaf, en première visibilité. Lancé par Philippe Jestin, déjà à l'origine du centre d'affaires du Tenenio, ce bâtiment BBC - Haute qualité environnementale (HQE) offrira une surface de 2.600m²: Le Centre Laroiseau
Snack, café, pressing, salle de réunion...
Au rez-de-chaussée, on trouvera une restauration rapide de qualité (snack et café) avec des services associés, notamment une conciergerie qui proposera divers services (pressing...) aux entreprises et cabinets du centre d'affaires, mais aussi à toutes celles du Parc de Laroiseau. Toujours au rez-de-chaussée, une grande salle de réunion sera mutualisée pour les professionnels et les professions libérales. Le premier étage accueillera des professions libérales sur des plateaux de 120 à 600m². Philippe Jestin compte bien attirer les cabinets déjà installés en centre-ville et qui souhaitent se délocaliser en périphérie. Ces plateaux seront à louer ou à vendre.
Début des travaux: fin 2010 - début 2011
Le second étage, Philippe Jestin le considère comme une extension du centre d'affaire du Tenenio. Celui de Laroiseau aura pour vocation d'accueillir des petits plateaux de 60m², la totalité constituant un ensemble de 600m² sur un étage complet. Ce centre d'affaire proposera des services mutualisés: accueil, télé-secrétariat, gestion de salles de réunions. Les travaux devraient commencer fin 2010 pour une livraison prévue fin 2011. Le projet est évalué à 3MEUR.
Laroiseau 1 presque quasi complet et Laroiseau 2 qui se remplit à toute allure. La cote du parc tertiaire de l'ouest est au plus haut. En 2016, il sera le premier de Vannes avec 160entreprises et 2.500 emplois!
Espaces verts et développement durable
Une notion en effet très présente à Laroiseau puisque 30% des espaces seront des espaces verts. Les modes de déplacements doux sont également pris en compte avec la présence de vrais trottoirs et la venue programmée d'une ligne de bus au sein du parc d'ici deux ou trois ans. Toujours dans la ligne du développement durable, 95% des futurs exploitants souhaitent des bâtiments basse consommation (BBC). À ce titre, le futur immeuble «67» devrait être un modèle du genre avec ses toitures végétalisées et ses triples vitrages.
Un centre d'affaires devrait voir le jour fin 2011 sur Laroiseau 1, au niveau du rond-point (route de Sainte-Anne), tout près de l'immeuble de l'Urssaf, en première visibilité. Lancé par Philippe Jestin, déjà à l'origine du centre d'affaires du Tenenio, ce bâtiment BBC - Haute qualité environnementale (HQE) offrira une surface de 2.600m²: Le Centre Laroiseau
Snack, café, pressing, salle de réunion...
Au rez-de-chaussée, on trouvera une restauration rapide de qualité (snack et café) avec des services associés, notamment une conciergerie qui proposera divers services (pressing...) aux entreprises et cabinets du centre d'affaires, mais aussi à toutes celles du Parc de Laroiseau. Toujours au rez-de-chaussée, une grande salle de réunion sera mutualisée pour les professionnels et les professions libérales. Le premier étage accueillera des professions libérales sur des plateaux de 120 à 600m². Philippe Jestin compte bien attirer les cabinets déjà installés en centre-ville et qui souhaitent se délocaliser en périphérie. Ces plateaux seront à louer ou à vendre.
Début des travaux: fin 2010 - début 2011
Le second étage, Philippe Jestin le considère comme une extension du centre d'affaire du Tenenio. Celui de Laroiseau aura pour vocation d'accueillir des petits plateaux de 60m², la totalité constituant un ensemble de 600m² sur un étage complet. Ce centre d'affaire proposera des services mutualisés: accueil, télé-secrétariat, gestion de salles de réunions. Les travaux devraient commencer fin 2010 pour une livraison prévue fin 2011. Le projet est évalué à 3MEUR.
mercredi 14 avril 2010
Avancement d'une étude de simulation thermique dynamique
A ce stade de l’étude, il n’y a pas d’intégration des charges internes ( occupants, nbre de poste, équipements,..) afin d’étudier l’état des consommations en énergie et le confort d’été du bâtiment selon le cahier des charges établi et les zones d’aménagement brut.
Les premiers résultats indiquent :
- une consommation en énergie de l’ordre de 17 KWh/m²/an ( une bonne performance )
- un confort d’été médiocre voire mauvais ( base confort : +ou- 100H à + 28°C sur l’année ) : résultat entre 1500 & 2500H
Ces résultats résultent d’une surface vitrée relativement importante sur le bâtiment ( chauffage naturel par un bon ensoleillement l’hiver et surchauffe l’été)
En améliorant le confort d’été, les performances de consommation d’énergie diminueront à priori selon les solutions ou préconisations retenues.
Premières simulations de préconisations :
Parmi les simulations d’options retenues telles que l’isolation intérieure/extérieure renforcée, inertie renforcée, ventilation bypass d’été peu convaincante, il en ressort un résultat amélioré par la surventilation d’été ( 5X vol d’été ) et/ou la ventilation nocturne abaissant la chaleur ( jusqu’à 40% )
Les solutions de gains solaires telles que les menuiseries triple vitrage isolantes et/ou les stores extérieures apportent une bonne ou très bonne performance au confort d’été ; les casquettes extérieures y contribuent également.
A ce stade, les premières simulations d’amélioration sont étudiés en complétant les casquettes extérieures et en plaçant des éléments vitrés opaques en alternance avec les vitrages standard selon les expositions et les niveaux de lumière du jour nécessaire.
Il est prévu de compléter l’étude par l’intégration des charges internes.
Il est également adopté le principe de recherche de solutions de rafraîchissement autres que la climatisation dans le cadre d’un traitement global centralisé modulable par grandes zones de bâtiment.
Les premiers résultats indiquent :
- une consommation en énergie de l’ordre de 17 KWh/m²/an ( une bonne performance )
- un confort d’été médiocre voire mauvais ( base confort : +ou- 100H à + 28°C sur l’année ) : résultat entre 1500 & 2500H
Ces résultats résultent d’une surface vitrée relativement importante sur le bâtiment ( chauffage naturel par un bon ensoleillement l’hiver et surchauffe l’été)
En améliorant le confort d’été, les performances de consommation d’énergie diminueront à priori selon les solutions ou préconisations retenues.
Premières simulations de préconisations :
Parmi les simulations d’options retenues telles que l’isolation intérieure/extérieure renforcée, inertie renforcée, ventilation bypass d’été peu convaincante, il en ressort un résultat amélioré par la surventilation d’été ( 5X vol d’été ) et/ou la ventilation nocturne abaissant la chaleur ( jusqu’à 40% )
Les solutions de gains solaires telles que les menuiseries triple vitrage isolantes et/ou les stores extérieures apportent une bonne ou très bonne performance au confort d’été ; les casquettes extérieures y contribuent également.
A ce stade, les premières simulations d’amélioration sont étudiés en complétant les casquettes extérieures et en plaçant des éléments vitrés opaques en alternance avec les vitrages standard selon les expositions et les niveaux de lumière du jour nécessaire.
Il est prévu de compléter l’étude par l’intégration des charges internes.
Il est également adopté le principe de recherche de solutions de rafraîchissement autres que la climatisation dans le cadre d’un traitement global centralisé modulable par grandes zones de bâtiment.
vendredi 23 octobre 2009
Eco-geste & Energies Attitudes
Dans le cadre du salon du développement durable de Paris - Porte de Versailles le 20 & 21 Octobre, deux conférences ont retenu notre attention:
La première " Comment intégrer le développement durable dans l'économie de l'entreprise". De ce point de vue, la prise en compte du DD relève véritablement d'un mode de gouvernance plutôt qu'un simple code de bonne conduite. Il apparaît donc évident qu'une sensibilité de la Direction de l'entreprise au DD soit une condition sine que none de départ. Pour être pérenne, cet engagement de l'entreprise sous entend une démarche volontaire transversale touchant tous les salariés et les clients ( dans le cadre de la RSE - Responsabilité Sociale de l'Entreprise ) et des outils concrets d'actions et de mesure ( par exemple, produire plus en consommant moins ).
La seconde conférence " comment réduire ses coûts d'énergie dans l'entreprise": A l'inverse, l'étude des comportements ( par exemple, éteindre la lumière ), l'organisation de l'entreprise et la mise en place d'outils de mesure permettent d'atteindre simplement une partie de cet objectif. Il s'agit plus alors d'éco-gestes ou d'éco-partages quotidiens qui réduiront rapidement jusqu'à 10 à 15% des coûts d'énergie.
Le DD peut donc être initié simplement dans l'entreprise. Sur la durée, le DD doit relèver de la politique générale en tant qu'élément moteur du développement économique et social de l'entreprise au niveau de tous ses métiers.
La première " Comment intégrer le développement durable dans l'économie de l'entreprise". De ce point de vue, la prise en compte du DD relève véritablement d'un mode de gouvernance plutôt qu'un simple code de bonne conduite. Il apparaît donc évident qu'une sensibilité de la Direction de l'entreprise au DD soit une condition sine que none de départ. Pour être pérenne, cet engagement de l'entreprise sous entend une démarche volontaire transversale touchant tous les salariés et les clients ( dans le cadre de la RSE - Responsabilité Sociale de l'Entreprise ) et des outils concrets d'actions et de mesure ( par exemple, produire plus en consommant moins ).
La seconde conférence " comment réduire ses coûts d'énergie dans l'entreprise": A l'inverse, l'étude des comportements ( par exemple, éteindre la lumière ), l'organisation de l'entreprise et la mise en place d'outils de mesure permettent d'atteindre simplement une partie de cet objectif. Il s'agit plus alors d'éco-gestes ou d'éco-partages quotidiens qui réduiront rapidement jusqu'à 10 à 15% des coûts d'énergie.
Le DD peut donc être initié simplement dans l'entreprise. Sur la durée, le DD doit relèver de la politique générale en tant qu'élément moteur du développement économique et social de l'entreprise au niveau de tous ses métiers.
samedi 17 octobre 2009
Bâtiment Tertiaire BBC, Généralisation dès 2011 !
L’Observatoire Bâtiment Basse Consommation voit le jour
Lors des 3e rencontres de la Performance Energétique, l’Ademe, le ministère de l’Ecologie et Effinergie ont lancé le premier Observatoire BBC « pour encourager les professionnels du bâtiment à faire un choix durable dans le cadre des engagements du Grenelle de l’environnement ». Explications.
A l’heure des bilans positifs du secteur du BBC, et alors que le Prebat (programme de recherche et d’expérimentations sur l’énergie dans le bâtiment) a déjà permis de concrétiser quelque 250 projets BBC, soit 550 bâtiments, cet Observatoire devrait « fournir des témoignages tangibles pour les futures étapes réglementaires (RT 2012) et permettre d’assister les professionnels dans leur réussite de généralisation des bâtiments basse consommation dans le neuf et la rénovation », indique le communiqué de l’Ademe. Il est avant tout destiné aux pouvoirs publics et aux professionnels de la construction.
Pour rappel, les engagements fixés par le Grenelle sont, d’une part, une rénovation accélérée du parc existant pour réduire les consommations énergétiques d’au moins 38% d’ici à 2020 ; d’autre part, la généralisation des BBC dans le neuf, dès début 2011 pour les bâtiments publics et tertiaires, et dès début 2013 pour les bâtiments résidentiels. Le label BBC fixe, quant à lui, un objectif de consommation maximale pour les constructions neuves à 50kWhep/m2.an pour le chauffage, le rafraîchissement, la ventilation, l’eau chaude sanitaire, les auxiliaires de chauffage et l’éclairage. Pour atteindre cette performance, deux facteurs doivent se combiner : une isolation thermique performante et le recours à des énergies renouvelables.
Lors des 3e rencontres de la Performance Energétique, l’Ademe, le ministère de l’Ecologie et Effinergie ont lancé le premier Observatoire BBC « pour encourager les professionnels du bâtiment à faire un choix durable dans le cadre des engagements du Grenelle de l’environnement ». Explications.
A l’heure des bilans positifs du secteur du BBC, et alors que le Prebat (programme de recherche et d’expérimentations sur l’énergie dans le bâtiment) a déjà permis de concrétiser quelque 250 projets BBC, soit 550 bâtiments, cet Observatoire devrait « fournir des témoignages tangibles pour les futures étapes réglementaires (RT 2012) et permettre d’assister les professionnels dans leur réussite de généralisation des bâtiments basse consommation dans le neuf et la rénovation », indique le communiqué de l’Ademe. Il est avant tout destiné aux pouvoirs publics et aux professionnels de la construction.
Pour rappel, les engagements fixés par le Grenelle sont, d’une part, une rénovation accélérée du parc existant pour réduire les consommations énergétiques d’au moins 38% d’ici à 2020 ; d’autre part, la généralisation des BBC dans le neuf, dès début 2011 pour les bâtiments publics et tertiaires, et dès début 2013 pour les bâtiments résidentiels. Le label BBC fixe, quant à lui, un objectif de consommation maximale pour les constructions neuves à 50kWhep/m2.an pour le chauffage, le rafraîchissement, la ventilation, l’eau chaude sanitaire, les auxiliaires de chauffage et l’éclairage. Pour atteindre cette performance, deux facteurs doivent se combiner : une isolation thermique performante et le recours à des énergies renouvelables.
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